Sans la Var, on mettait souvent les bévues arbitrales au passif de l’incompétence et de l’erreur humaine. Mais le «mauvais» usage de la VAR nous conduit à redouter les traquenards et l’injustice arrogante.
Parmi les choses qu’un être humain qui se respecte répugne le plus au monde, c’est le racisme, la discrimination, les conflits civilisationnels de tout type, ainsi que tous leurs dérivés, tels que la partialité, l’exclusion, le favoritisme et l’on en passe. Eh bien tout ce coktail au goût amer, les Tunisiens l’ont gobé jusqu’à la lie avant-hier à l’occasion du match Tunisie-Sénégal valable pour les demi-finales de la CAN 2019. Ce n’est pas parce que la Tunisie a été éliminée. Loin de là, car nos joueurs se sont battus comme des lions face à une armada de joueurs sénégalais, dont la valeur marchande coupe le souffle (environ 400 millions d’euros). Et ce n’est pas non plus parce qu’on n’en a à nous prendre qu’à nous-mêmes (en partie) après les bourdes monumentales, somme toute, pardonnables de Moez Hassen et Ferjani Sassi.
Mais la grande consternation qui laisse un bleu ineffaçable à l’âme, c’est l’amer sentiment d’injustice dont nos joueurs et tout notre peuple ont pâti après l’ignoble décision d’annulation du penalty (114e) prise par l’arbitre éthiopien Bamlak Tessema.
Laquelle décision a fait l’effet d’un coup de poignard dans le dos de tous les Tunisiens. Le pire dans cette décision, c’est qu’elle a été prise après mûre réflexion, c’est-à-dire après avoir eu recours à la VAR.
C’est que sans la VAR, on aurait mis cette décision au passif de l’erreur humaine à la limite acceptable. Mais de là à faire usage de la VAR pour annuler un penalty suite à une main flagrante dans les seize mètres que seul un aveugle ne pourra pas voir, cela relève de la préméditation, de l’acte délibéré et de l’abjecte intention de nuire. C’était tout simplement un sabotage, un traquenard, dont a été victime l’équipe nationale au vu et au su de tout le monde, y compris le président de la CAF, Ahmed Ahmed, qui doit se frotter les mains pour toutes les raisons qui n’échappent à personne. D’ailleurs, ce dernier ne pourrait s’en laver les mains que s’il aurait le courage de sanctionner ce «crime» commun à l’encontre de la Tunisie. Mais rassurez-vous, rien de tel n’aura lieu car la connivence est criarde.
Qu’on nous dise qu’il y a à boire et à manger pour trancher à propos du penalty, les spécialistes, dont fait partie Tessema, ne peuvent pas être en désaccord sur le cas d’espèce dans lequel la main était limpide comme l’eau de source et que le changement de trajectoire du ballon ne laissait pas l’ombre d’un doute.
Maintenant, en Afrique, on se rend à l’évidence que la VAR ne sera utilisée pour rendre justice que très rarement. Au contraire, sa présence n’est pas là pour enrayer les aberrations et les injustices. On a même le sentiment que la VAR sera souvent un moyen pour démasquer l’hypocrisie et la partialité. Pour le moment, on a l’impression — et c’est ce qu’on redoute le plus— qu’elle n’empêchera pas le favoritisme et le «cousinage» entre Africains. Et disons-le en toute franchise, l’on craint qu’elle mettra à nu d’une manière plus manifeste la rivalité et l’adversité (pour ne pas dire autre chose) entre l’Afrique noire et l’Afrique du Nord. Pourtant, c’est par le biais du sport et surtout du football que tous les peuples d’Afrique doivent montrer au monde entier qu’ils sont frères et non pas voisins uniquement. A bon entendeur salut !
Amor BACCAR
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Djibril Diaw
17 juillet 2019 à 09:21
Je pense que cet article est scandaleux à tout point de vue. le pire c’est cette référence faite à l’Afrique noire et celle du nord. Les mots sont lachés. Ce penalty annulé n’a été que justice rendu au Sénégal, au sport et à l’éthique.
Elles vont donc être inaugurées lors de la Coupe du monde féminine de football qui se déroule en France (7 juin-7 juillet).
Mains
Seront sanctionnées les fautes de main d’un joueur si :
son bras/sa main est au-dessus du niveau de l’épaule dans la mesure où il « prend un risque » en plaçant son bras/sa main dans une position habituellement qualifiée de « pas naturelle » ;
il a augmenté la surface de son corps en écartant son bras/sa main du corps et ainsi injustement fait obstacle au ballon de manière plus importante ;
il marque un but directement du bras/de la main (même de manière accidentelle) ;
il gagne la possession ou le contrôle du ballon du bras/de la main (même de manière accidentelle) puis marque un but ou provoque une occasion de but.
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Ne seront pas sanctionnées les fautes de main d’un joueur si :
le ballon a rebondi depuis une autre partie de son corps ou de celui d’un coéquipier ou d’un adversaire se trouvant à proximité, le contact avec le ballon étant presque impossible à éviter ;
il tombe et son bras/sa main lui sert à amortir le contact avec le sol.
Je n’ai fait que du copier coller. Regardez encore les images vous verrez que le ballon est venu à la main du joueur sénégalais par un l’intermédiaire d’un partenaire et le règlement s’est appliqué. Je crois avoir vu à la cabine VAR des européens et en quoi on est cousin aux européens qui ont attiré l’attention du « noir » ethiopien. Vous l’avez dit le sport doit rapprocher mais malheureusement en Afrique çà divise encore du fait de comportement chauvin du genre de cet article.
Eh bien oui je suis sénégalais et fier de mériter ma place en finale de CAN.